J’ai 25 ans. Et à 25 ans, quand on est célibataire, on entend souvent “Alors, le petit copain ?”, “Quoi, tu n’es pas en couple ?”, “Et les enfants, c’est pour quand ?”. Ce genre de questions très énervantes pour lesquelles tu as juste envie de hurler dans les oreilles de ces personnes qui te les posent.
Parce que oui, dans la vie il y a plusieurs genres de personnes : celles qui veulent fonder une famille assez jeune et celles qui ne sont pas “pressées” et qui prennent leur temps. Et puis….il y a les autres, ceux qui ne rentrent dans aucune case et qui se sentent exclues, bizarres, anormales. Ce genre de personnes dont toi qui me lis, tu fais peut-être partie (sans te l’avouer…sinon, ce ne serait pas drôle) !
Il y a quelques temps, je faisais partie de la première catégorie, celle qui veut fonder une famille rapidement, qui a le désir de se poser très tôt dans sa vie. Mais parfois, le destin (que l’on y croit ou non…) fait les choses à sa façon et ne nous laisse pas vraiment le choix. C’est ainsi qu’il y a quelques temps, je me suis sentie appartenir à la deuxième catégorie, celle des personnes qui prennent leur temps. Seulement, je veux des enfants : c’est un fait et c’est indéniable. Pas par pression de la société, mais simplement parce qu’il est impossible pour moi d’imaginer une vie sans enfants (je ne parle pas ici d’éventuels problèmes médicaux). Petit à petit, je me suis “réveillée” et j’ai pris conscience de certaines choses, comme la présence de la fameuse “horloge biologique ». Et c’est ainsi que l’on bascule dans la troisième catégorie d’individus : ceux qui aspirent à la vie de famille mais ne souhaitent pas se précipiter…sans pour autant y accéder dans 10 ans.
En 2 ans, j’ai mûri et réalisé un certain nombre de choses, notamment au contact de quelques personnes de mon entourage, qui, après de grandes discussions, m’ont montré une vision différente. Aujourd’hui, j’aspire toujours à la vie de famille, mais pas avant un couple stable, un amour sincère et réel. Un bonheur imparfait, sans artifices. Un beau mariage. Construire par la suite une famille. Avoir notre chez-nous, notre cocon.
Par la force des choses, j’ai compris que prendre son temps est parfois la meilleure des choses, pour ne pas les gâcher ni pour céder à la pression de la société. Il faut oser dire aux personnes qui nous posent ces questions tant irritantes (voir début de l’article) : “C’est MA vie, je la mène comme JE l’entends, au rythme qui ME plaît. »
A bon entendeur…
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