Avec l’arrivée de l’été et des beaux jours, je retrouve un plaisir non dissimulé pour lire et même dévorer ! Et puis, la fin d’année scolaire m’a fait aussi beaucoup de bien. Mon double-niveau ne me laissait plus autant de temps personnel. Je vais revivre l’année prochaine avec un CP pur !
J’ai donc profité de l’été et de ce temps mis à profit pour lire et pour reprendre le clavier et publier sur le blog. Comme vous l’avez vu, mes derniers articles sont surtout axés lecture. Mais qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver mon plaisir premier et l’envie qui n’animait : lire et chroniquer, comme j’ai pu le faire à l’époque où je tenais mon blog littéraire.
Avalanche Hotel, de Niko Tackian
Janvier 1980. Joshua Auberson est agent de sécurité à l’Avalanche Hôtel, sublime palace des Alpes suisses. Il enquête sur la disparition d’une jeune cliente et ne peut écarter un sentiment d’étrangeté. Quelque chose cloche autour de lui, il en est sûr. Le barman, un géant taciturne, lui demande de le suivre dans la montagne, en pleine tempête de neige. Joshua a si froid qu’il perd connaissance…… et revient à lui dans une chambre d’hôpital. Il a été pris dans une avalanche, il est resté deux jours dans le coma. Nous ne sommes pas en 1980 mais en 2018. Joshua n’est pas agent de sécurité, il est flic, et l’Avalanche Hôtel n’est plus qu’une carcasse vide depuis bien longtemps. Tout cela n’était qu’un rêve dû au coma. Un rêve, vraiment ?
Pour ce roman, je n’ai pas envie de réécrire ce que j’avais déjà noté dans la chronique qui lui était consacré. J’avoue que j’avais envie, pour une fois, de reprendre le clavier un peu plus longuement pour partager une lecture que j’aimais plutôt bien aimée. Vous pouvez donc retrouver la chronique complète et plus détaillée par ici : Avalanche Hôtel de Niko Tackian.
Un clafoutis aux tomates cerises, de Véronique de Bure
Jeanne, 90 ans, décide d’écrire son journal intime. Du premier jour du printemps au dernier jour de l’hiver, d’événements minuscules en réflexions désopilantes, elle consigne pendant toute une année ses humeurs, ses souvenirs, sa petite vie de Parisienne exilée dans l’Allier, dans sa maison posée au milieu des prés, des bois et des vaches. La liberté de vie et de ton est l’un des privilèges du très grand âge, aussi Jeanne fait-elle ce qu’elle veut : regarder pousser ses fleurs, boire du vin blanc avec ses amies, accueillir – pas trop souvent – ses petits-enfants, remplir son congélateur de petits choux au fromage, déplier un transat pour se perdre dans les étoiles en espérant les voir toujours à la saison prochaine…
J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Jeanne, cette mamie qui nous raconte sa vie avec élégance et fraîcheur. On y retrouve les aléas de la vieillesse, mais aussi ses petits bonheurs. La fin, on s’y attend presque depuis le début, mais malgré tout, on passe un bon moment de lecture. A plusieurs reprises, je me suis même vue rire avec Jeanne et à ses dépens. Cette belle histoire a été une bouffée d’oxygène, une personne âgée qui nous raconte des choses. Bref, une lecture vraiment agréable, que j’ai d’ailleurs notée à 15/20 sur Livraddict.
Les sept sœurs : Maia (T1), de Lucinda Riley
À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines.
La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.Maia est le premier tome de la série événement Les Sept Sœurs, qui a conquis 20 millions de lecteurs dans le monde. À travers ces romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un nouveau genre littéraire à part entière.
J’avais tellement entendu parler de cette saga que j’avais à mon tour envie de me lancer. Malgré tout, je ne souhaitais pas acheter le premier tome, par peur d’être déçue, de ne pas accrocher au roman. J’ai donc eu la chance de pouvoir l’emprunter à la médiathèque de ma ville. La curiosité l’a emporté et aussitôt réceptionné, aussitôt lu.
Après avoir eu un peu de mal à être emportée par l’histoire, j’avoue que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la vraie vie de Maya d’Applièse et en savoir un peu plus sur ses origines. Son voyage sur les traces de ses ancêtres nous emmènent au Brésil et notamment sur les traces du Christ Rédempteur et du Corcovado. La partie concernant Izabela, son arrière grand-mère m’a particulièrement plu. Davantage que les parties de l’histoire se déroulant dans le présent.
Néanmoins, cela reste une très bonne lecture, dont j’attends avec impatience la suite (les T2 et T3 sont déjà réservés à la médiathèque !).
Un amour retrouvé, de Véronique de Bure
“Il m’arrive une drôle d’histoire…” C’est par ces mots que Véronique est accueillie cette nuit-là par sa mère, soixante-treize ans. Et c’est vrai que c’en est une, drôle d’histoire, celle de la réapparition d’un premier amour, premier chagrin aussi, dont elle était sans nouvelles depuis plus de cinquante ans. Très vite va reprendre une cour à l’ancienne, faite de visites, de billets doux, de retrouvailles émues et de mains qui s’effleurent. Comment vit-on l’amour retrouvé à l’âge des tables de bridge et du temps qui s’étire ? Et comment, lorsqu’on est la seule fille de la fratrie et que l’on peine encore à faire le deuil d’un père trop tôt disparu, accepter l’intrusion de l’homme du passé et la liberté nouvelle d’une mère qui nous échappe ?
J’ai beaucoup aimé les chapitres qui sont courts et donnent un bon rythme au roman. Celui-ci m’a plutôt plu, car il raconte une histoire sympa, malgré certaines longueurs. J’ai bien aimée suivre la vie de la mère de Véronique, ou plutôt sa seconde vie, lorsqu’elle retrouve son amour de jeunesse. Tout ne va pas toujours se passer comme prévu et la relation mère-fille est également abordée au travers du roman. Contrairement au premier que j’ai lu de cette auteure (et présenté un peu plus haut), cette fois-ci c’est la note de 12/20 que j’ai attribué à ce roman. Histoire sympa, donc, mais rien de bien transcendant. Un livre qui va passer le temps, faire voir certaines choses mais cela s’arrête là.
La chronique des Bridgerton : Francesca (T6), de Julia Quinn
Depuis que sa meilleure amie, Pénélope Featherington, a convolé en justes noces, Éloïse, la rebelle de la fratrie Bridgerton, s’interroge : les commères n’auraient-elles pas raison de prétendre qu’elle ne trouvera pas de mari ? Oh, elle en a reçu des propositions au fil des ans ! Elle les a toutes refusées, sous prétexte que ses prétendants n’étaient pas… parfaits. Une exigence ridicule, bien sûr.Inquiète à l’idée qu’il ne soit déjà trop tard, Éloïse reçoit à point nommé une invitation de la part de sir Phillip Crane, un veuf avec qui elle entretient une relation épistolaire. La proposition est d’autant plus audacieuse qu’il envisagerait de se remarier… Sans en souffler mot à quiconque, elle décide de se rendre chez cet homme qu’elle n’a jamais rencontré.De son côté, sa sœur Francesca file le parfait amour avec son mari, le comte de Kilmartin, dans leur château en Écosse. Elle n’imagine pas qu’un événement inconcevable va bouleverser le cours de sa vie, pour le pire et pour le meilleur.
J’avais lu précédemment le tome 5 (en mai, je crois), mais n’en avais pas parlé sur le blog. Pour faire simple, ce tome, qui parlait d’Eloïse m’avait un peu ennuyée. Au moment de ma lecture, je me suis simplement demandé pourquoi : je n’accroche plus à la saga ? je trouve les tomes trop redondants ? le personnage d’Eloïse ne m’intéresse pas plus que ça ? Je ne savais pas vraiment. Toujours est-il que j’avais lu malgré tout ce tome assez rapidement pour “passer à autre chose” et parce que la plume de l’auteure reste très simple à lire.
Et puis, en juillet, j’ai fini par me lancer dans le tome suivant, le 6e, consacré cette fois à Francesca. Je l’ai largement préféré au précédent. Celui-ci est plus rythmé et présente une intrigue différente, puisqu’elle a lieu entre Londres et l’Ecosse. Francesca, 6e enfant de Violet Bridgerton a un caractère assez trempé, ce qui rend son personnage attachant. Même si la fin de l’histoire était facile à deviner, il n’en reste pas moins que j’ai pris plaisir à découvrir les tenants et les aboutissants du roman.
Les oubliés du dimanche, Valérie Perrin
Ce roman n’apparaît pas sur la “photo à la une” de l’article, car je n’aurais pas pensé avoir le temps de lire un dernier livre, suite à La chronique des Bridgerton. Et pourtant… J’ai donc choisi de ne pas le chroniquer ici, mais il le sera dans mon prochain article, avec mes lectures du mois d’août.
0 commentaire