Aujourd’hui, on va parler organisation. Et plus particulièrement de l’organisation nécessitée par l’université. La fac, quoi. Je ne vous apprends sûrement rien, si je vous dis que les études supérieures sont totalement différentes de ce que l’on a l’habitude lorsque l’on est au lycée. La transition entre les deux n’est pas toujours simple à enclencher et, souvent, on a besoin d’un petit coup de pouce. On se pose de nombreuses questions pour lesquelles on a du mal à trouver une réponse. Comment fonctionne l’université ? De quelles fournitures a-t-on besoin ? Comment gérer le travail à la maison ?
Le fonctionnement de la fac
A l’université, vous commencez à étudier un domaine précis. C’est le premier point important. C’est à ce moment-là que vous démarrez votre spécialisation, souvent, en vue de votre futur métier. Exit donc la formation dite “générale”. Vous allez désormais devoir composer avec 3 types de cours : les CM, les TD, le TP.
- Les CM. Ce sont les cours magistraux. C’est là que se retrouve toute votre promo. On oublie les petits groupes car on peut parfois se retrouver à près de 500 dans un amphi. Eh oui, de quoi donner le tournis aux grands timides. En général, les profs ne connaissent pas votre nom (sauf si ce sont les mêmes profs que vous avez en TD ou TP) et distribuent très peu de documents. Le cours est souvent unilatéral : vous écoutez et prenez des notes. Rien de plus.
- Les TD et TP. Il s’agit des travaux dirigés et travaux pratiques. Généralement, vous êtes en plus petits groupe (de 15 à 25 personnes). . Si vous avez du travail à rendre, c’est uniquement d’un TD à l’autre. Bien souvent, vous êtes prévenus au moins une semaine à l’avance, ce qui vous laisse le temps de bien vous organiser. * En effet, vous n’avez qu’un seul type de cours (CM, TD, TP) de chaque matière par semaine. * (voir le commentaire de Marine, pour plus de précisions)
Quels outils pour mieux s’organiser à la fac ?
Rares sont les enseignants qu vous donnent une liste de fournitures pour leur matière. Généralement, c’est à vous de trouver les outils qui vous conviennent le mieux. Ceci dit, il semble essentiels que ceux-ci soient parfaitement adaptés à l’environnement dans lequel vous allez travailler. Vous pouvez également changer en cours d’année, mais attention à ce que cela ne soit pas chronophage pour vous. Par exemple, vous vous dirigez plutôt dans des études littéraire, il peut être important de ne pas tout mélanger. Lorsque j’étais en LEA (Langues Etrangères Appliquées), je pouvait enchaîner un cours de civilisation espagnole avec un cours de traduction vers cette même langue. Des feuilles mélangées et ça devient vite la catastrophe : quelle feuille pour quelle matière ? Si vous choisissez d’utiliser un bloc pour prendre des notes, il convient de classer méthodiquement les feuilles ou y annoter la matière et les numéroter. Cela vous permettra un gain de temps par la suite.
A l’époque, pour les cours en amphi, j’avais investi dans un netbook de chez Samsung. Souvent, les profs ont un débit de paroles assez impressionnant qu’il est difficile de retranscrire tel quel lorsque l’on prend des notes manuellement. Mais vous pouvez très bien opter pour un dictaphone, par exemple, afin de retranscrire ce qu’il vous manque lorsque vous serez chez vous, au calme. Attention, toutefois, si vous utilisez celui de votre smartphone. Il peut, en effet, manquer de puissance, notamment si vous n’êtes à proximité immédiate de l’enseignant. Enfin, il serait dommage que des bruits parasitent l’essentiel de ce qui vous est dit.
Concernant les cours en TD, j’avais banni les cahiers et utilisais simplement un bloc notes ainsi qu’un trieur. Dans la marge, je notais le nom de la matière et numérotais en dessous chacune des nouvelles feuilles utilisées. Je me servais également de stylos et de feutres de couleur, afin de faire ressortir l’essentiel de chaque cours. Puis, le soir, je reprenais ce qui avait été fait dans la journée et, à partir des couleurs utilisées, je créais mes fiches de révisions, afin d’y voir plus clair et ne retenir que l’essentiel.
Comment gérer le travail personnel ?
C’est le point pour lequel la transition lycée / études supérieures est la plus difficile. C’est pourquoi je vous conseille d’utiliser un outil d’organisation. Vous pouvez, par exemple, choisir un agenda ou encore un bullet journal. Le plus important est de ne pas se laisser déborder et de traiter le travail que vous avez à faire dans l’ordre. Même si c’est au détriment de ce que vous préférez, mieux vaut commencer par les disciplines pour lesquelles le délai est plus court.
Lorsque vous rentrez de cours, je vous conseille de commencer vos fiches de révisions, si vous procédez ainsi. De cette façon, le cours sera encore “frais” dans votre tête et vous pourrez ajouter de petits détails qui ont leur importance. Des anecdotes. Des petites choses que vous n’avez pas nécessairement notées dans votre cours mais qui vous semblent importantes.
J’espère que cet article vous permet d’y voir plus clair et va vous aider à mieux gérer la transition lycée / université. Mais quoiqu’il en soit, n’oubliez pas que même si vous avez moins d’heures de cours, le travail, lui est d’autant plus important.Lorsque l’on travaille seul, on se laisser vite déborder…
Comment vous organisiez-vous à la fac ?
2 commentaires
“En effet, vous n’avez qu’un seul type cours (CM, TD, TP) de chaque matière par semaine.”
Non désolée mais ça dépend des universités, des filières et des années. J’avais parfois trois CM de Bio molécule dans la semaine et deux TP et un TD. Parce que les TP devaient impérativement se suivre par exemple ou que comme nos CM étaient avec d’autres filières les seuls créneaux en commun se suivaient …
Je plussoie tout le reste de l’article sinon et surtout le fait de ficher rapidement ses cours (en rentrant chez soi) sinon on est très vite dépassé/débordé. Et faire de petites recherches complémentaires et faire correspondre TP/TD et CM ensemble (puisqu’ils vont de pairs) dans les fiches est PRIMORDIAL !
Merci pour ta précision. En effet, dans la fac où j’étais, cela fonctionnait comme j’ai expliqué dans mon article et ce, pour toutes les filières que je connaissais (celle que j’ai empruntée ou celles d’amis).
Effectivement, tu fais bien de souligner qu’il ne faut pas travailler les différents types de cours séparément.