Le temps file à toute allure et, paradoxalement, la situation actuelle n’arrange rien. Bref, j’avais envie de vous parler, à cœur ouvert, comme à chaque fois que je publie un billet humeurs.
Mais parler de quoi, au juste ? Et si ce que j’avais à raconter ne vous intéressait pas, tout simplement ? Reprendre la plume le clavier va-t-il m’apporter de la satisfaction ? C’est vrai que je redoutais un peu de “coucher sur le papier” mes quelques impressions quant à la situation actuelle, quant à ma vie. Et puis, après tout, tenir un blog c’est un peu comme tenir un journal intime, on s’y dévoile, on y met tout son cœur. Et surtout, on parle et on échange avec ses copines virtuelles.
C’est vrai que depuis la naissance de ma puce, j’ai moins de temps qu’avant à consacrer au blog. Et encore moins depuis que j’ai repris le boulot. Alors, ce confinement sera peut-être l’occasion de retrouver des moments à moi, pour écrire et partager. Il y a tellement de choses que j’ai envie d’évoquer par ici. Je me fais un peu plus discrète sur les RS depuis quelques temps et notamment sur instagram, qui me convient de moins en moins. Finalement, mon refuge à moi, c’est le blogging.
La reprise du boulot
Depuis que j’ai repris le boulot, à la suite de mon congé maternité et de mon arrêt, mon organisation quotidienne a un peu beaucoup changé. Ma vie se passe à 100 à l’heure et je n’ai plus vraiment de temps pour moi. En rentrant du boulot, il faut s’occuper de la petite. S’occuper un peu de nous et puis bosser pour préparer ma classe. Le soir je n’ai (presque) plus le temps de lire. Du moins je n’avais plus le temps. Car j’ai essayé de me “forcer” à me dégager du temps. Ma routine du soir a donc évolué : au lieu d’être sur mon téléphone et regarder les RS, je profite désormais de -tout !) ce temps gagné pour lire, ou carrément, dormir plus tôt. Eh oui, ça fatigue une vie de maman.
Néanmoins, je n’ai pas pu dégager énormément de temps pour profiter. A part de ma fille. C’est l’essentiel, certes. Mais lire ou écrire (sur le blog ou mes romans), cela me manque beaucoup parfois. Cela dit, je ne me vois pas me séparer de ma puce, ne serait-ce qu’une journée pour avoir pleinement du temps pour moi. Elle me manquerait trop…
Les réseaux sociaux et leurs aspects négatifs
Comme toute personne, Mister et moi avons des projets. Des envies dont je ne parlerai que plus tard sur le blog, un peu comme pour me préserver, ne pas me “porter la poisse”. Ces projets, nous ne sommes pas les seuls à les avoir. Et là où le bas blesse c’est lorsque l’on voit au travers des réseaux sociaux, des “influenceuses” qui, elles, réussissent à réaliser ces projets. Je ne suis en aucun cas jalouse ou quoi que ce soit, simplement, oui, c’est dur de voir que tu te lèves chaque matin pour aller bosser, que tu t’investis à fond et gagnes un salaire de misère. Que pendant ce temps, d’autres gagnent en 1 contrat ce que tu gagnes en plusieurs mois. Alors, forcément nous équité dans les projets, c’est compliqué.
Quand tu as un projet depuis des mois (presque 1 an en fait..) et que ça n’avance pas. Qu’à côté de ça, une influenceuse t’en parle et pouf, à peine quelques mois après, son projet se réalise. C’est dur… Même si j’ai appris à relativiser et à apprécier d’autant plus lorsque mes projets se réalisent, je suis actuellement dans une phase assez difficile par rapport à ce projet-là.
C’est en partie pour ça que j’ai appris à prendre du recul par rapport à ce que l’on voit sur les réseaux. Il faut bien comprendre que certains comptes mettent tout en scène : du produit à leur vie. Ça a parfois du bon, cela procure du rêve, certes. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a tous les à-côtés. Alors finalement, quel est le but, l’objectif de ce nouveau métier “d’influenceur” ? Faire rêver ou bien renvoyer à la réalité de leurs vies, leurs abonnés… Ma vie n’est pas parfaite, loin de là. Je n’ai pas la chance de vivre dans une immense maison, ou de faire de nouveaux voyages tous les 4 matins. Mes produits, je les achète, les objets que je vous montre, aussi. Quand je partage c’est avec plaisir, pas dans un but de communication ou parce qu’il y a derrière un contrat pour gagner de l’argent. Non, je partage par envie. Par passion.
Méfiez-vous des réseaux sociaux et des valeurs qu’ils véhiculent. Tout n’est pas à jeter, certes. Mais tout n’est pas bon à prendre non plus. Ne l’oubliez pas !
Le confinement
Depuis le 17 mars dernier, l’ensemble de la France (à l’exception des professions considérées comme indispensables) est confiné. Enfin doit normalement être confiné. Combien de personnes voit-on chaque jour aller chercher du pain, se balader avec leurs amis, etc…ah et sans compter le nombre de personnes qui, subitement, se sont remises au sport. Bref, une minorité de personnes qui ne respectent pas les règles de confinement et font prendre des risques aux autres, à leurs proches.
Être confiné, ce n’est pas évident. C’est certain. Mais j’y vois tout de même de (très) bons aspects. Tout d’abord, cela permet de profiter de ses proches. Ma hantise après la naissance : ne pas voir ma fille grandir à cause de mon boulot. Ne pas avoir repris à temps plein me permet de moins culpabiliser et d’être avec elle 4 jours dans la semaine (je mesure la chance énorme que j’ai…). Et là, ce confinement est encore plus une bénédiction, quelque part. Cela fait une dizaine de jour que je profite pleinement d’elle, du moindre de ses progrès. Et, comme le confinement doit durer au moins jusqu’au 15 avril, cela n’est pas près de s’arrêter, pour mon plus grand bonheur.
Autre aspect positif du confinement : avoir du temps pour soi. Bien sûr, je travaille à fond en télétravail (ce qui n’est pas hyper pratique dans mon boulot…) mais je peux aussi aménager mes horaires et ça, c’est vraiment chouette. Cela me donne une vision réelle du télétravail, autre que celle que j’avais jusqu’à présent. Mea culpa. J’arrive tout de même à dégager du temps pour moi, pour lire, pour jouer, me reposer (lorsque ma puce m’en laisse le temps) et ça, finalement, c’est assez chouette. Les journées s’organisent différemment mais en ce qui nous concerne, on ne perd pas le rythme !
A côté de ça, bien sûr, il y a des inconvénients. Rester enfermer est parfois un peu contraignant. Là encore, je mesure la chance que nous avons d’avoir un (petit) balcon, même si ceux qui ont un jardin ont encore plus de chance. On peut tout de même sortir 1 heure à proximité de chez soi. Pas tous les jours. Je vous avoue que, pour le moment, je ne suis sortie que sur le balcon. Et ce n’est pas ce week-end, avec le pic épidémiologique que cela va s’arranger. Quant à ma fille, je refuse de lui faire prendre le moindre risque.
Et vous, comment allez-vous profiter de ce confinement ?
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