Les éditions Sarbacane ont inauguré la collection Pépix il y a 1 an. A l’occasion de cet anniversaire, Marion Brunet revient avec la suite de L’ogre au pull vert moutarde.
Après L’ogre au pull vert moutarde, Marion Brunet revient donc avec L’Ogre au pull rose griotte. Je n’avais pas lu le premier opus, mais Juliette des éditions Sarbacane (que je remercie pour cet envoi) a précisé qu’il pouvait être lu indépendamment du premier. Je me suis donc lancée. Et je ne le regrette pas !
Ma première impression, à réception de cet ouvrage, a été très fortement positive : je dois dire que même si le résumé m’alléchait, la couverture a malgré tout fait le reste du boulot ! Je l’ai trouvée vraiment magnifique, avec ces couleurs édulcorées et cet aspect relief. De plus, il faut savoir qu’elle est en format souple et possède des rabats. Pour moi c’était clair, ce livre avait quelque chose de différent.
Dès le début du livre, nous retrouvons Abdou et son ami Yoan, ainsi que Linda, dite “La boule”. Ces personnages sont des enfants, vivant dans un foyer. Il y a une continuité avec L’ogre au pull vert moutarde, qui m’a légèrement dérangée au début, mais qui a vite disparu grâce à Marion Brunet, qui effectue des rappels à ce précédent roman, en les intégrant parfaitement dans l’histoire actuelle. C’est simple, le lecteur débarque alors que Yoan raconte les événements du précédent livre, aux jeunes enfants du foyer (du moins, je l’ai compris comme ça…). Cela permet au lecteur (comme moi) qui n’a pas lu l’histoire de L’ogre au pull vert moutarde, de ne pas être complètement perdu et de donner du sens aux événements présents. Deuxième bon point de ce livre !
Nos jeunes amis vont donc passer l’essentiel du livre à résoudre une quête, menée par Linda : transformer son beau-père en théière, ou le faire dévorer. Bien évidemment, vous vous imaginez bien que l’on ne va pas passer 192 pages à raconter ça. Abdou et ses amis vont rencontrer des difficultés et différents personnages qui vont les aider dans cette quête ou leur permettre de résoudre des problèmes plus personnels. Ils vont en premier lieu demander de l’aide à leur ami l’ogre. Puis, ils rencontrent Janine, une petite vieille, qui ne cesse de chanter, quitte à en exaspérer certains. Enfin, en forêt, ils rencontrent le frère de leur ogre-ami, ainsi que Bélusine l’apprentie de la GSS, qui va leur en faire voir de toutes les couleurs. De ces rencontres et mésaventures, les trois amis (ainsi que l’ogre et la mamie-qui-déménage) vont ressortir grandis ! Ce roman constitue donc une sorte d’ouverture sur soi. Et l’auteure a su garder le suspense puisque l’on ne découvre qu’à la fin du livre, lors de la quête finale, la signification du titre de ce roman.
Il faut savoir que ce roman offre un réel confort de lecture, avec de larges interlignes, qui permettent d’aérer le texte et ainsi, de ne pas se fatiguer les yeux lorsque l’on reste accroché dessus…Encore un point positif !
De plus, le livre est égayé de nombreuses illustrations, qui le placent donc à mi-chemin entre un roman et un album, même si celles-ci ne sont pas en couleurs.
Enfin, dernier point du livre, que Marion Brunet nous explique à la fin : les titres des différents chapitres sont illustrés en musique, avec des titres de chansons ou bien des citations.
Ce fut donc un plaisir de découvrir ce roman qui entraîne avec gaieté le lecteur dans l’univers de Yoan, Abdou, Linda et leur ami l’ogre. En compagnie de nos amis, nous passons un agréable moment de lecture, sans voir le temps passer ! Je pense que si Marion Brunet écrit une troisième aventure de l’ogre, je la dévorerai avec tout autant de plaisir.
Pas vraiment de point négatif, donc, si ce n’est que je n’ai pas forcément apprécié certains passages, à l’instar par exemple des chansons, dont on n’a pas toujours l’air en tête. En revanche, les bonus sont une idée vraiment originale qui contribuent à ce que ce roman se distingue des autres romans jeunesse.
Merci à Juliette et aux éditions Sarbacane de m’avoir accordé leur confiance pour ce partenariat.
Sortie le 4 mars 2015
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