En ce début décembre et à l’approche de la période des fêtes, j’aurais pu vous parler de wishlist, d’idées cadeaux pour vos proches, de déco ou de look de fêtes, de playlist ou de films de Noël, bref, les sujets classiques autour de Noël, traités en cette période sur la plupart des blogs lifestyle. Oui, j’aurais pu. Mais je ne le ferai pas. Tout simplement car je n’ai rien de nouveau à apporter sur le sujet et puis, je ne me sens pas assez légitime.
Pour rappel, je vous expliquais l’année dernière pourquoi je n’écrirai pas d’article sur les fêtes de fin d’année comme on en voit un peu partout. Néanmoins, j’aime cette période de Noël (je vous parlais également de mes 10 choses préférées, l’année dernière) et je ne peux pas ne pas en parler du tout sur le blog, car cela fait partie de ma vie. Cette année, j’ai donc plutôt envie d’écrire un billet “humeurs”, un article sur mon ressenti à l’approche des fêtes, sur ma vision de Noël. Bref, quelque chose d’un peu plus personnel, sur ce que m’inspire cette période de l’année.
Noël et moi : entre magie et féérie
Cette magie, vous savez à quel point je l’aime. Tant au niveau des décorations que du ressenti général et du “mood” qu’il y a en cette période. C’est un tout. Pour moi, Noël sans décoration, sans neige, sans magie, sans féérie, sans amour et sans être avec mes proches, ce n’est pas Noël. Plus qu’un jour dans l’année, c’est un état d’esprit, une ambiance.
Assez tôt (parfois trop !) les vitrines ou l’intérieur des magasins, les centres commerciaux, les maisons, commencent à se parer de leurs plus beaux habits, leurs habits de fête. Car oui, n’en déplaisent à certains, Noël est une fête. C’est même sûrement l’une des plus belles à mes yeux, car non seulement, on retrouve son âme d’enfant, on est bercé dans une sorte d’univers magique, mais en plus, c’est un peu la fête de l’amour (qu’il soit familial ou amoureux, amical ou professionnel).
Pourquoi l’aspect familial est-il le plus important à mes yeux ?
Avant toute chose et pour comprendre ma pensée, il est important que vous lisiez cet article où j’abordais l’événement qui a eu lieu en 1999 et qui a totalement chamboulé ma vie et celui-ci, qui abordait le sujet de la fête des papys.
Dans le premier, j’avais écrit ces mots, qui résonnent toujours dans mon cœur, qui tente encore de cicatriser, près de 20 ans après :
25 décembre 1998. Nous étions réunis pour Noël, chez mes grands-parents. Il était de plus en plus faible, tremblait beaucoup, était extrêmement frileux malgré des couches de vêtements. Du haut de mes 8 ans, 2 mois et 15 jours, je sentais bien que quelque chose n’allait pas. Mais lui me souriait. Alors je lui rendais ses sourires, tout en sachant que cela n’était que façade. Et puis, j’ai demandé à mon papa de prendre une photo de nous trois : mes grands-parents et moi entre eux-deux. Il refusait, me disant qu’il fallait que papy se repose, etc. Mais j’ai insisté, puis nous avons fini par faire cette photo, mon grand-père le souhaitait. Il comprenait. Il y avait toujours ce lien entre nous. Cette photo, qui a été prise le 25 décembre 1998, a été la dernière de nous trois. Papy est décédé un mois après, le 26 janvier 1999.
Vous l’aurez compris, ma vision de Noël a totalement changé à cette époque. Avant, j’étais plutôt heureuse de le passer en famille, mais surtout axée sur les cadeaux (en même temps, j’étais assez jeune). Tandis que depuis ce fameux Noël 1998, la seule chose qui compte pour moi, c’est de me retrouver avec ma famille et, encore plus, avec ma grand-mère maternelle, la seule qu’il me reste désormais. C’est d’ailleurs depuis cet événement que nous sommes encore plus proches l’une de l’autre.
Noël 2018 : un programme entre joie et appréhension
Mais cette année, Noël sera quelque peu différent. Cette année, Noël aura une saveur toute particulière. Cette année, je ne serai pas avec ma famille. C’est avec ma belle-famille, la famille de mon homme, que je me retrouverai. Bien évidemment, je les connais et les adore (oui, j’ai beaucoup de chance !), mais malgré tout, ce sera mon premier Noël sans ma famille, sans mes parents, et surtout, sans mamie. Et j’avoue que c’est assez dur à imaginer pour le moment, alors, j’essaie de m’y préparer tout doucement. Peut-être qu’écrire ce billet est d’ailleurs une manière de rendre les choses plus réelles, comme si je refusais, jusqu’à présent, d’y croire.
Néanmoins, cette année encore, je compte bien profiter de cette magie ambiante pour m’émerveiller devant :
- Les yeux de mon homme, heureux de passer du temps avec sa grand-mère ;
- Les montagnes de chez lui, enneigées si nous avons un peu de chance ;
- Les décorations de Noël et l’ambiance, dans des endroits où je ne les ai encore jamais vécus.
Quoiqu’il en soit, cette année encore, je n’en doute pas, Noël sera magique, beau et chaleureux. Cette année, je passerai Noël avec mon amoureux et notre mini-famille. Et, même si je ne suis pas dans ma famille, avec ma grand-mère, même si les quelques jours festifs seront difficiles à vivre, loin d’elle, je sais que je serai heureuse car cette année, je serai dans ma deuxième famille.
Et vous, que vous inspirent Noël et les fêtes de fin d’année ?
4 commentaires
Pour moi, aujourd’hui Noël n’a pas la même saveur que lorsque j’étais enfant. Peut-être que quand j’en aurais à mon tour, ça changera.
Peut-être que oui. En tout cas, beaucoup de copines qui sont maman me le disent…
Il est difficile d’avoir la même envie et la même passion que quand on était enfant à Noël. De mon côté ça dépend des années, et si mon esprit s’est branché sur Noël, ou pas! ^^
J’espère que tu passeras quand même de bonnes fêtes dans ta belle famille.
Bisous
Coucou !
La vie fait que nous grandissons et prenons plus de recul sur les choses que lorsque nous étions enfants. Quelque part c’est bien, mais j’aimerais parfois retrouver mon regard d’enfant, ça me manque !
J’espère aussi, mais je n’en doute pas…le plus dur sera d’être loin de ma famille.
Bonnes fêtes également à toi 🙂
PS : Effectivement, j’ai reçu le commentaire deux fois ^^.