Au début de ma grossesse et tout du long, je me suis toujours dit que j’avais envie de partager ces précieux moments avec vous, en garder une trace sur le blog. Mais, lorsque l’on devient parent, le temps file à une vitesse folle et avant de s’en rendre compte, notre petit bébé né la veille souffle déjà sa première bougie. C’est ce qu’il s’est passé pour Baby L. Notre jolie princesse a fêté son premier anniversaire en octobre et au moment où j’écris cet article, elle a déjà 19 mois révolu, bientôt 20 ! Plus d’une année et demie. Le temps passe tellement vite !
Depuis sa naissance, notre puce a énormément grandi et évolué. Même si cela est moins flagrant que lorsqu’elle était petite, elle a encore acquis tellement de choses en si peu de temps. En tant que maman, j’en suis fière mais une (petite) partie de moi est également triste de voir mon bébé grandir si vite. Comme je l’avais fait pour les 6 mois et les 9 mois, j’ai envie de garder une trace de ses 18 mois. Il y a tellement de choses à dire que je ne suis même pas sûre d’arriver à rédiger cet article en une seule fois.
Côté motricité
C’est l’un des domaines où ma puce a le plus évolué depuis sa 1e bougie. Au 15 octobre, elle était capable de ramper, à la vitesse de l’éclair. Elle commençait à se lever et marcher en s’aidant d’un support, mais cela restait tellement chancelant que l’assistante maternelle nous avait affirmé que la puce ne marcherait pas avant le printemps (soit près de 5-6 mois plus tard…). Bien sûr, je ne voulais pas y croire (!!). En même temps, je n’avais pas encore l’expérience (premier bébé, tout est nouveau, il ne faut pas l’oublier. On découvre la parentalité et les différentes étapes de la vie d’un bébé et d’un parent). D’un autre côté, le médecin avait annoncé ce passage crucial aux 18 mois, comme date butoir pour que ma puce acquière la marche. Sans pression, mais en axant la discussion sur le développement moteur et les différentes phases de celui-ci. Plus les jours et les semaines passaient, plus je commençais à m’inquiéter.
Arrive alors Noël. Baby L. a commencé à marcher en s’aidant de moins en moins d’objets, en donnant la main, etc…mais on sentait qu’elle était encore assez peu sûre d’elle. Petit à petit, elle a gagné en confiance, même si on a eu un long moment où cela a stagné. Puis, début février, les premiers pas. Quelques petits pas, de la table de nuit de notre chambre à la porte,. Pas de quoi fouetter un chat mais tout de même, mon cœur de maman s’est empli de fierté pour ce petit être, la chair de ma chair, mon sang, mon enfant, qui avait fait quelques pas toute seule. Il fallait voir son sourire, elle était tellement fière d’elle et de ce qu’elle avait réussi à accomplir. Et puis, plus rien durant quelques jours. Il a donc fallu que je prenne mon mal en patience. Et un beau jour, mademoiselle a recommencé son exploit. Puis, à terre, s’est relevée. C’est comme ça que, petit à petit, depuis début février, ma fille a commencé à prendre son envol et devenir une vraie petite fille. Je le disais au début de cet article, mais le temps passe tellement vite…
L’apprentissage de la propreté
Cet autre apprentissage, je l’attendais avec impatience. Bien sûr, changer les couches est le quotidien d’une maman. En soi, cela ne me dérange pas, on en a même fait un moment de jeux avec ma puce. Néanmoins, j’avais hâte d’arriver à cet apprentissage, car je sais à quel point il peut être long et fastidieux. Selon cette logique, plus on commence tôt et moins cela s’avère stressant pour bébé et pour les parents. Lorsque j’ai senti ma puce prête (après m’être renseignée, j’ai repéré pas mal de signes), je me suis lancée dans l’achat d’un pot. J’avais lu un certain nombre de conseils, comme la taille e l’assise mais également l’avantage des dossiers. J’ai donc opté pour un pot de la marque Babybjörn, dont je suis ravie.Une fois cette nouvelle acquisition reçue, il a fallu montrer le principe à la puce. Elle a très rapidement compris à quoi cela servait et quand y aller. Elle s’est même mise à le réclamer. Puis, nous avons déménagé et on a tous pris un peu de recul avec ce nouvel apprentissage.
Depuis que nous sommes installés dans notre maison, Baby L. recommence à demander le pot. Elle le désigne avant et après la sieste, montre la couche quand il faut la changer si elle a fait pipi. Elle y va également d’elle-même avant le bain. Autre fait assez drôle, c’est qu’elle commence à baisser son pantalon / soulever sa jupe ou sa robe, lorsqu’elle a envie d’aller aux toilettes. Ces moments sont encore assez rares, mais dès qu’ils deviendront plus réguliers, je passerai aux couches-culottes, au lieu des simples couches “de bébé”. Nous sommes donc en bonne voie sur le chemin de la propreté, même si celui-ci reste encore long et sûrement semé d’embûches. Nous avançons ensemble, au rythme de Baby L.
Baby L., une vraie pipelette
Plus notre petite puce avance en âge et plus elle maîtrise de nouveaux sons, forme de nouvelles syllabes. Après les traditionnels “papa” et “maman”, nous avons eu droit à A-A (Nala, notre lapine) depuis un moment, mais aussi d’autres petits mots tels que “mici” pour merci. Elle babille également beaucoup et essaie de se faire comprendre.
Mais, là où ma fille est une championne, c’est dans la compréhension. Elle a acquis un certain nombre de mots et comprend de petites phrases assez simples, mais que nous n’avons pas besoin de répéter 15 fois avant qu’elle réalise l’action demandée. Je dois dire que pour son âge (19 mois), je suis assez bluffée ! Bien sûr, j’imagine que la plupart des enfants sont capables de réaliser la même chose. Pourtant, il n’y a pas si longtemps que ça, mon “petit bébé” en était réellement un, niché au creux de mon ventre. Je trouve que la première année est passée à une vitesse folle et a marqué pas mal de changements, mais je dois bien avouer que la deuxième année suit un peu le même chemin…
Et pour le reste ?
Pour les repas, mademoiselle commence (enfin !) à accepter les morceaux, depuis quelques semaines. Cela s’est avéré assez long, avant de porter ses fruits. Et puis, petit à petit, après les grains de riz, après les petits morceaux de gâteaux, on est arrivés à quelque chose de plus grand. Désormais, Baby L. est capable de manger de petits morceaux et peut également manger comme nous. Forcément, en tant que maman, je reste encore parfois angoissée, notamment lorsqu’elle dévore des gâteaux ou du pain. C’est souvent plus fort que moi, je “casse” ou lui donne en petits morceaux. Pourtant, je sais qu’elle est capable de mâcher.
Et puis, de manière générale, Baby L. a un caractère bien trempé et s’affirme de plus en plus. J’aime la voir ainsi, pourtant c’est vrai que le début de ce “terrible-two” (un peu en avance…) n’est pas des plus facile à vivre. Il arrive souvent qu’on lui dise non, pour son bien, pour la protéger et éviter qu’elle ne se mette en danger. Ou, tout simplement, pour éviter qu’elle ne casse quelque chose. Mais, mademoiselle refuse souvent qu’on lui dise quelque chose. Les interdictions et les “non” sont souvent une raison de pousser de la voix. Il arrive d’ailleurs certains jours qu’elle m’épuise rien qu’avec ses cris et hurlements. Pourtant, j’essaie de lâcher du lest, mais il arrive, certains soirs, que nous soyons fatiguées toutes les deux et n’ayons plus de patience (soyons honnêtes, Baby L. n’en a pas beaucoup, mais c’est bien normal à son âge). Pourtant, j’évite au maximum que les soirées finissent ainsi. Alors, bien souvent, je prends sur moi et, une fois couchée, il arrive que je pleure. Fort heureusement, ce n’est que rarement.
Et du côté de maman, ça donne quoi ?
De mon coté, ces 19 mois sont passés à une vitesse folle ! Avec tous les projets mis en place en parallèle de Baby L., j’ai dû gérer un certain nombre de choses et cela n’a pas toujours été de tout repos. Bien sûr, il a aussi fallu apprendre à vivre avec n bébé qui grandit et devient de plus en plus une petite fille, s’exprimatnt et et affirmant son caractère. Le mot “non” est sans doute celui que j’ai le plus prononcé au cours des dernières semaines. Et puis, j’ai appris à lâcher prise, à me dire que tant pis après tout,, il fallait qu’elle découvre. Tant qu’elle ne se met pas en danger, je la laisse faire. Je lui explique. Je m’accroupis à sa heuteur en lui disant simplement pourquoi elle ne doit pas faire telle ou telle chose. J’ai mis cette méthode en place depuis quelques semaines et cela semble porter ses fruits. Lorsque je suis seule avec elle, il y a beaucoup moins de cris, de hurlements ou de bêtises. Si on peut appeler cela ainsi, puisqu’il est normal qu’un enfant découvre le monde qui l’entoure. En tant que maman, je dois simplement veiller à la sécurité de ma fille…
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