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Enfin propriétaires de notre maison du bonheur !

7 octobre 2021
Notre maison du bonheur | COTTON CANDY blog lifestyle lecture et maternité

Il y a un secret que j’ai gardé, enfoui au fond de moi, sans vouloir vous le dévoiler, durant plusieurs mois. J’avais peur d’en parler, comme si ce rêve risquait de s’écrouler et de ne jamais devenir réalité. Comme si toutes les démarches entreprises n’allaient pas aboutir. Chaque jour, nous avons dû faire faire face à de nombreux obstacles et – pire que tout pour moi – à de la paperasse. Je pensais sincèrement qu’on que je n’en verrais jamais le bout.

Et puis, le 31 mars 2021, tout a enfin changé. Les choses sont devenus réelles, le rêve s’était concrétisé. Nous avions enfin les clés de notre maison dans les mains. C’est pour cela que j’ai attendu ce jour pour vous en parler sur instagram, pour partager avec vous une partie de ma vie et de mon intimité.

Aujourd’hui, nous avons emménagé depuis bientôt 5 mois et le rêve est devenu réalité et fait partie de notre quotidien. Chaque matin, je me réveille dans cette maison du bonheur en me disant que j’ai beaucoup de chance. Chaque soir, je me couche en profitant du silence et en souriant à tous ces moments de bonheur qui nous attendent.

Pourquoi “La maison du bonheur” ?

Pourquoi donner un nom aussi cul-cul à cette maison, notre maison ? Lorsque nous l’avons visitée la première fois, nous étions en hiver, il était tard et il pleuvait. La maison paraissait vraiment sombre. Il faut savoir que notre appartement était baigné de lumière, du matin au soir. Le changement me faisait donc un petit peu (pour ne pas dire beaucoup) peur. Nous avons ensuite fait une contrevisite où, là encore, la maison n’était pas dans les plus belles dispositions. Mais nous y avons vu, une fois de plus, son potentiel. Puis, lors de la troisième visite (afin de prendre des mesures, préparer notre déménagement), nous avons découvert la maison sous un tout autre angle. Nous étions au début du printemps, il faisait meilleur et le temps était plus radieux en début d’après-midi. La maison était baignée de soleil. Nous avons également eu la chance d’observer le jardin différemment. Et puis, au détour d’un pignon de la maison, sur la terrasse, nous avons vu plusieurs coccinelles, qui avaient élu domicile dans le jardin. Et, c’est bien connu, la coccinelle est de bonne augure, un présage de chance et porte-bonheur… Nous y avons alors vu le signe que nous serions heureux dans cette maison : nous venions de trouver notre maison du bonheur.

Les recherches immobilières : un casse-tête sans nom !

Pourtant, tout n’a pas été simple ni tout rose. Nous avons passé plus d’un an / un et demi à visiter et plucher les sites de petites annonces. Mais jamais rien qui ne correspondait parfaitement à ce que l’on voulait : il y avait toujours des concessions à faire, sur le secteur, le nombre de chambres, la superficie des pièces, etc… Bref, nous n’avons visité que 5 ou 6 maisons avant la nôtre. Pourtant, nous avions déjà fait 2 offres. Pour l’une d’elle j’étais plutôt déçue (mister aussi) à un point assez haut. Le quartier était vraiment où nous voulions, tout allait presque dans le sens que nous voulions (conception à faire sur un seul WC et une seule salle de bains). Mais, elle nous est passée sous le nez. Finalement, après quelques jours à accuser le coup, on s’est dit qu’elle n’était sans doute pas pour nous et que NOTRE maison nous attendait quelque part, qu’il fallait continuer à chercher.

Cet épisode a eu lieu aux environs du mois de mai 2020. Pendant les vacances, aucun nouvelle maison n’est rentrée (du moins aucune ne nous intéressant ou n’étant dans notre budget). Je commençais à désespérer, même si les vacances m’ont fait un bien fou et m’ont permis de réellement me vider la tête. Et puis, en septembre, une nouvelle maison est arrivée. Un coup de cœur sur l’intérieur, seul petit bémol : le jardin que nous trouvions trop petit. Et puis le quartier : elle n’était pas dans notre ville actuelle, pas très loin mais pas dans le quartier qui nous faisait rêver ! Tant pis, on cherche depuis trop longtemps, on se lance et on la visite. Les visites sont bookées pour la samedi suivant, à la suite les unes des autres, l’agent enchaîne tout l’après-midi. A la fin de la visite, on est quand même assez conquis, on a beaucoup aimé la maison. Le quartier me dérange toujours mais je me dis que je dois faire une concession là-dessus, sinon nous ne trouverons jamais selon nos exigences et surtout une maison qui reprennes TOUTES nos exigences. Une bonne après-midi de réflexion et nous rappelons l’agent : nous faisons une offre dans la foulée. Nous avons attendu quelques jours avant d’avoir la réponse et, plus je repensais à cette maison, plus j’étais mitigée : coup de cœur pour la maison mais le quartier et la taille du jardin (qui m’avaient bloquée au premier abord) ressurgissaient dans ma tête : et si ce n’était pas la bonne ? J’en étais presque venue à espérer que notre offre ne serait pas acceptée… Ce qui a été le cas, à mon grand soulagement !

Quelques jours plus tard, l’agent immobilier qui avait en charge la vente de cette maison nous a contactés : il allait en rentrer une nouvelle, ressemblant à ce que l’on cherchait. Forcément, on l’a visitée. Mais cette fois-ci, pas d’offre : le budget était assez haut et quelques détails nous dérangeaient. Nous étions en septembre. Il a fallu ensuite attendre jusqu’à la mi-décembre 2021 pour qu’une nouvelle maison nous attire l’œil. Et cette maison, c’est celle d’où j’écris cet article : notre maison du bonheur !

Dès qu’on a vu les photos, nous avions envie de fuir. A dire vrai, je l’avais repéré sur les annonces car elle avait TOUS les critères que nous cherchions. Mais…car oui, il faut bien un “mais”, elle était très très ancienne au niveau de la déco et de l’intérieur : beaucoup de choses à refaire. Devant l’ampleur des travaux, j’ai pris peur et je n’en ai même pas parlé à Mister. Mais, quelques jours après, l’agent immobilier qui s’occupait de nous, nous a proposé de la visiter. Elle nous a également envoyé un lien avec la visite virtuelle. Et là, ça a été un vrai coup de cœur : nous avons vu beaucoup de potentiel, des pièces spacieuses et un plafond assez haut, comme dans notre appartement. Nous avions cette sensation de respirer, de ne pas être étouffés sous une chape de béton.

On sentait que cette maison serait la bonne, mais on a tout de même préféré prendre nos précautions. Cette fois-ci, pas d’offre immédiatement. Nous avons demandé à faire une contre-visite, quelques jours plus tard et nous y sommes allées avec mon papa. Bricoleur, on a pu lui demander des conseils sur tous les changements que l’on voulait apporter à cette maison. Son regard extérieur nous a fait du bien et permis d’y voir plus clair (et confirmer le coup de cœur). Nous sommes rentrés à l’appartement et en avons longuement discuté ensemble. Puis, dans la soirée, nous avons rappelé l’agent pour faire une offre sur cette maison. Ni une ni deux, le rendez-vous était pris à l’agence. C’était un samedi soir. Le dimanche et le lundi ont passé, nous attendions fébrilement.

Et puis, le lundi soir, la nouvelle est tombée : l’agent nous a rappelés, notre offre avait été acceptée. Enfin, nous allions voir grandir notre fille dans une maison, avec un jardin. Enfin, nous allions être au calme; heureux ensemble. Enfin, nous ne dépendrions plus de personne (car, soyons honnêtes, en appartement, il y a toute une histoire de copropriété). Nous ne regrettions pas notre appartement ni notre choix, mais cette maison apparaissait comme un réel soulagement ! Notre famille allait enfin vivre pleinement. Je ne stresserais plus à chaque fois que ma fille sortirait sur le balcon. Je n’angoisserais plus de rentrer chez moi le soir et voir un papier rose dans la boite aux lettres avec un appel de charges énorme. Je revivais !

La trouvaille et le début de la paperasse

Lorsque nous avons enfin trouvé la maison, un (très) long parcours du combattant s’est alors mis en place. Nous avons dû démarcher les banques pour trouver le prêt, faire un certain nombre de démarches administratives, communiquer avec l’agence, le notaire, etc…

La vente de l’appartement

Et puis, en parallèle, il a fallu mettre notre appartement-chéri en vente. C’était la condition sine qua none pour que la banque nous accorde le prêt. Malgré cela, nous avions trouvé la maison avant et avons donc dû recourir à un prêt relais. Mon angoisse : que celui-ci ne soit pas assez long et que nous soyons financièrement dans la mouise (surtout avec Baby L. en plus…nous aurions été tous les deux, j’aurais été quand même beaucoup moins angoissée, il faut l’avouer). Je peux vous assurer que j’en ai passé des nuits blanches ou agitées, entre la date de signature du compromis pour la maison (fin décembre 2020) et la signature du compromis de l’appartement en février 2021. Et encore, même après cela je ne soufflais pas totalement…

J’avais toujours cette impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La peur que les acheteurs se rétractent était grande. Ils avaient visité notre appartement sous un jour de pluie. Donc pas sous le meilleur angle. Pourtant, il leur avait plu. Alors, finalement, quels étaient les risques ? L’emplacement ? La réflexion et un retour en arrière ? Lorsque j’ai été dans leur position, j’ai bien eu ces réflexions, après tout. Il ne faut jamais croire que tout est acquis. Et l’envie d’une contre-visite. Comment la gérer ? Comment faire s’ils posaient des questions ou émettaient des réserves, comment les convaincre ? Après tout, nous étions heureux dans cet appartement. Le logement était juste parfait. C’est les à-côtés qui nous posaient davantage problème, comme je l’ai évoqué plus haut dans l’article.

Finalement, nous avons eu beaucoup de chance, car tout s’est déroulé pour le mieux. Lorsque nous avons signé chez le notaire pour la maison, un premier pas a été fait et je me sentais en partie soulagée. Puis, lorsque nous avons enfin conclu la vente de l’appartement, au mois de mai, je respirais pleinement. Pour une fois, la vie ne m’avait pas joué un vilain tour : elle s’était rangée de mon côté et ça, ça m’avait vraiment manqué !

Le déménagement et l’emménagement

Nous avons donc eu les clés de notre maison le 31 mars 2021, lors de la signature chez le notaire. Petit à petit, face à l’ampleur des travaux, nous avons commencé à bosser dans la maison, aidés de mes parents, venus pour l’occasion. Je ne les remercierais jamais assez car je sais pertinemment que sans eux, beaucoup de choses n’auraient pas été faites, nous aurions également eu la petite avec nous et cela se serait avéré d’autant plus compliqué.

Après des semaines de boulot, où nous nous relayions le week-end et les mercredis, nous avons enfin fini par déménager, lors du long week-end du mois de mai 2021. Petit à petit, les cartons s’entassaient dans l’appartement, qui se vidait de plus en plus. J’avoue qu’en écrivant cet article, 5 mois plus tard, j’ai encore un petit pincement au cœur en repensant à ces moments. Cet appartement a été notre premier cocon, celui qui a vu naître notre projet bébé, nos angoisses, les sourires lors du test de grossesse positif, le départ pour la maternité et le retour avec un petit bébé, le baptême et le premier anniversaire de baby.L, ses premiers pas, etc… Et rien que pour ça, je reste très nostalgique, surtout de me dire que je ne pourrai plus jamais y aller… Mais les souvenirs sont faits pour rester. J’ai pris la blinde de photos, j’ai enregistré ces derniers instants dans ma mémoire, les gravant à jamais pour ne pas les oublier. Lorsque nous sommes retournés nettoyer tout avant la signature chez le notaire, nous avons refait le plein de souvenirs, de photos… Et désormais, ces souvenirs et ces photos auront pour fond de toile notre maison du bonheur.

Source de l’image à la une : Pixabay

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