Deuxième roman policier d’Agatha Christie que je lis … et deuxième coup de cœur !
Dix personnes, toutes aussi différentes les unes que les autres se retrouvent sur l’Île du Nègre, une île pour le moins intrigante ; tout le monde en entend parler, mais personne ne sait qui la possède.
Ces dix personnes, venues d’univers différents sont invitées par Mr O’Nyme, à passer quelques jours sur l’île. Parmi les personnages, on trouve Mr et Mrs Rogers (le couple de domestiques), Vera Claythorne (une prof de sport, ancienne gouvernante), Miss Emily Brent, le général Macarthur, le juge Wargrave, le docteur Armstrong, Anthony Marston (dit, Tony), Mr Blore (un ancien officier de police, désormais détective privé), Philippe Lombard (un militaire).
Lors de leur première soirée sur l’île, après le dîner, retentit une abominable voix les accusant chacun d’un crime. Certains sont alors pris de panique, d’autres ne réagissent pas, ne se sentant pas concernés, d’autres se noient dans l’alcool …
Mais quel est donc ce Mr O’Nyme ? Que leur veut-il ? C’est ce qu’il vont découvrir au fil des morts inexpliquées. Et comme si tout ceci n’était pas assez étrange, une mystérieuse comptine affichée au-dessus des cheminées respectives dans leurs chambres, vient rythmer ces morts. S’agit-il de suicides ? De meurtres ? Ce qui est sur, c’est que c’est pour le moins étrange …
Une lecture passionnante, haletante durant laquelle je ne me suis pas ennuyée une seule fois, et dans laquelle je me suis jetée avec plaisir et envie. Il m’a été dur de devoir fermer le livre … Agatha Christie a une telle façon d’écrire que l’on se prend dans son histoire. On fait partie de l’histoire, on vit avec les personnages, on a peur en même temps qu’eux, tout comme eux, on cherche qui peut être le tueur …
Un roman policier à l’état pur ! Un vrai chef d’œuvre de la littérature dont la fin nous laisse pour le moins dubitatif … Je n’aurais jamais pensé à cette personne comme étant l’assassin …
Et pour terminer, je vous mets un extrait de la comptine, le premier couplet :
Dix petits nègres s’en furent dîner.
L’un d’eux but à s’en étrangler
– n’en resta plus que neuf.
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