Hello tout le monde ! Je reviens sur le blog, rien que le temps d’un article, pour notre rendez-vous mensuel du défi “1 mois, 1 classique”. Ce mois-ci, il fallait lire Les malheurs de Sophie, de la Comtesse de Ségur.
Pour redonner des couleurs à sa poupée de cire, Sophie la fait fondre au soleil. Elle veut jouer avec les poissons rouges… voilà qu’elle les tue. Et lorsqu’elle essaie d’être gentille, en offrant à ses cousins un thé fait avec de la craie et l’eau du chien, elle se fait encore punir ! Sa maman a beau dire, Sophie n’est pas méchante. En vérité, elle n’a que des malheurs.
Je connaissais vaguement l’histoire, surtout par le dessin animé, que je regardais étant plus jeune (même pas honte !). Du coup, la lecture de ce classique a été un peu comme une découverte, dont j’attendais beaucoup. Malheureusement, je dois dire qu’en refermant le livre, mon ressenti était assez mitigé. Je vous en dis plus dans la suite de cet article.
► Le cadre du roman
L’histoire se déroule entre les années 1852 et 1870, sans être précisément datée. La plupart des intrigues ont lieu dans le château de la famille de Réan, les parents de Sophie. Petit à petit, d’autres personnages prennent place dans les aventures vécues par cette petite fille bien turbulente qui se veut pourtant devenir modèle.
► Le style de l’auteur
De manière assez simple, j’avoue ne pas avoir grand chose à dire concernant la plume de la Comtesse de Ségur. Les chapitres sont assez courts et, en principe, ils sont bien rythmés. On ne s’ennuie pas durant chaque petite anecdote vécue par Sophie, la petite fille qui est le personnage principal de l’histoire.
► L’histoire
C’est, sans aucun doute, le point qui m’a le plus déçue dans ce livre, qui était pourtant le texte intégral. Le roman se compose donc de 22 intrigues écrites un peu à la manière d’une pièce de théâtre (la découverte de l’utilisation de cette forme, dans cette œuvre, m’a d’ailleurs fortement étonnée).
► Les personnages
Sophie (de Réan) est, sans nul doute, le personnage principal de ce roman. Elle est également accompagnée de sa maman, Madame de Réan, ainsi que de Paul, qui est le fils d’une amie. D’autre part, les “petites filles modèles” de Fleurville apparaissent quelques fois.
Ce que je déplore au niveau des personnages est un cruel manque de profondeur. Ils ne sont (à mon sens) pas assez travaillés et développés, ce qui est fort dommage. Sophie, en revanche, est bien évoquée, en ce qui concerne son caractère et son ressenti. Surtout face à ses différents méfaits.
► Conclusion
J’ai passé un bon moment avec ce roman, mais aurais tout de même plus me divertir davantage. La forme m’a en effet assez déçue. Pourtant, j’aime beaucoup l’idée de petites anecdotes. Dommage que la consistance soit assez pauvre. C’est ce qui m’a, en tout cas, fait défaut dans ce roman.
Ce billet a été rédigé dans le cadre du challenge « 1 mois, 1 classique ».
Quel classique pour le mois d’avril 2018 ?
Pour le prochain rendez-vous, je vous propose de découvrir Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo. J’en profite pour préciser que je vais rester dans cette collection que j’aime tant, et découvrir le texte abrégé. N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous souhaiter participer pour avril.
Les autres participants au défi du mois de mars.
Vous pouvez m’envoyer un mail, même si vous lisez le roman plus tard. Je vous ajouterai avec plaisir à l’article.
0 commentaire