En juillet dernier, je vous parlais du premier opus de la saga de Bernard Minier, autour du commandant Servaz. Celui-ci, qui s’intitule Glacé, m’avait énormément plu. Vous pouvez d’ailleurs lire ou relire ma chronique par ici. Cette fois-ci, je vais vous parler du deuxième tome, Le cercle.
Durant les grandes vacances j’avais envie de me lancer dans la lecture de cette suite, dont j’avais beaucoup apprécié le premier tome. Et puis, franchement, entre nous, je peux vous l’avouer…j’adore les romans policiers et les thrillers mais encore plus au bord de la piscine ! En maillot de bain, confortablement installée sur un transat, me voilà donc parée pour découvrir la suite des aventures du commandant Servaz. Ce deuxième tome m’a-t-il autant touchée que le premier ? Ou, au contraire, ai-je ressenti une lassitude dans la plume de l’auteur ? Je vous dis tout et plus encore dans ma chronique… Néanmoins, si vous ne voulez pas risquer de spoilers, je vous conseille de vous rendre directement à la conclusion.
Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ?
Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens… et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des serial killers.
Confronté dans son enquête à un univers terrifiant de perversité, le commandant Servaz va faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.
Comme pour le premier tome, ce deuxième opus se découpe en plusieurs parties, elles-même découpées en chapitres :
- Prologue
- Vendredi
- Samedi
- Dimanche
- Lundi
- Mardi
- Mercredi
- Jeudi
- Vendredi
- Épilogue
L’histoire s’étale donc sur une semaine complète. Mais, à la lecture, on ne s’en rend pas forcément compte, certains chapitres étant assez conséquents, le lecteur a davantage l’impression que plusieurs jours s’écoulent en une partie.
Au moment où je rédige cette chronique, j’ai terminé ma lecture de ce roman il y a déjà plusieurs semaines, mais je n’ai pas eu le temps d’écrire mon ressenti avant. Il est donc fort possible que j’oublie certains détails, ne m’en voulez pas…
L’histoire se déroule toujours dans les Pyrénées, région chère au cœur de Bernard Minier. Son personnage principal de saga, Martin Servaz est originaire de là-bas. Cette fois, c’est dans la petite ville de Marsac, où il a autrefois fait ses études universitaires et où se trouve désormais sa fille, Margaux, qu’il se retrouve confronté à une nouvelle enquête.
Les personnages de ce deuxième opus sont sensiblement les mêmes que dans le premier. On retrouve avec plaisir notre enquêteur préféré, Martin Servaz, mais également sa fille, Margaux, ses fidèles collègues Samira et Vincent. J’ai également été ravie de retrouver Irène Ziegler, que Martin avait rencontré au cours de sa précédente enquête (dans le 1er tome, donc…). De nouveaux personnages font également leur entrée, propres à ce deuxième roman. Certains permettent ainsi d’en apprendre davantage sur le passé de Martin Servaz, comme Marianne, son amour de jeunesse. C’est tout à fait appréciable car cela donne une vraie profondeur au personnage principal, qui s’étoffe.
L’enquête est, une fois de plus, rondement menée par le commandant Servaz et, comme dans le premier tome, j’ai retrouvé les ingrédients que j’ai tant appréciés : des indices sont disséminés mais, jusqu’à la fin, il est presque impossible de connaître le coupable. Bernard Minier nous a d’ailleurs emmenés sur de fausses pistes et notamment celle du tueur en série, Julian Hirtmann, extrêmement important dans le tome 1. En revanche, là où j’ai été quelque peu déçue (ce qui explique une note légère plus faible pour ce roman), c’est que certains passages avaient tendance à traîner en longueur…
Conclusion
Encore une fois, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les aventures du commandant Servaz. Même si, je dois bien avouer que j’ai trouvé ce deuxième tome légèrement moins entraînant que le premier. Un peu comme si les descriptions étaient trop longues à certains moments. Néanmoins, j’ai tout de même beaucoup apprécié la découverte de ce roman et j’ai particulièrement apprécié le travail plus approfondi de certains personnages (tels que Margaux). Quoiqu’il en soit, je peux vous assurer, sans le moindre doute, que je lirai bientôt le tome 3 (qui est d’ailleurs déjà dans ma PaL) !
2 commentaires
J’avais offert à mes parents le thriller Glacé ! Ils avaient adoré. Je ne suis pas forcément une grande lectrice de polars, mais une fois de temps en temps, j’aime bien.
Ca change, c’est sûr !
Mais tu sais, même en aimant ce genre (enfin surtout certains auteurs), je suis incapable de ne lire que ça…j’ai parfois besoin de légèreté.