Le résumé de la quatrième de couverture, ainsi que l’illustration de la couverture nous indiquent d’emblée le thème du livre : la rupture, la séparation de deux “amants”.
Comment refaire sa vie après la rupture de son couple ?
Le livre raconte la vie de Chloé, après qu’Adrien l’aie quittée, elle et leurs filles, Lucie et Marion.
Pierre, le père d’Adrien emmène Chloé et ses filles dans une autre maison … il faut oublier le mal que son mari lui a fait subir en la quittant. Pourquoi l’a-t-il quittée au fait ? Pour une autre femme … D’ailleurs, alors que sa fille la shampouine pour s’amuser et lui dit “Regardes toi, Maman ! Tu as des cornes sur la tête !”, on apprend qu’en effet … Adrien l’a trompée, avant de partir avec l’autre femme …
Comment reconstruire sa vie après cette humiliation ?
Comment Chloé va-t-elle surmonter ça ? Pour elle, mais aussi pour ses filles ?
Tout au long de cette histoire, on suit l’avancée de la vie de Chloé, mais également la vision de Pierre, le beau-père de celle-ci. Et l’on comprend bien assez tôt (enfin vers le milieu du livre) qu’il pense que son fils a eu un extrême courage pour quitter sa femme, et que lui-même n’en a jamais été capable …
Ce que je trouve très intriguant, également, c’est le titre choisi ; Je l’aimais, ne renvoie pas à des paroles de Chloé envers Adrien (d’ailleurs leur histoire ne sert que de fond au livre), mais à des paroles de Pierre envers la femme qu’il a toujours aimé …
L’histoire n’a rien de palpitant.
Elle n’est pas ennuyeuse, mais il n’y a rien de vraiment passionnant.
Pourtant, Anna Gavalda a su donner à ce récit, par son écriture, une touche de vivant …
Et j’avoue que même si je n’ai pas vécu ça, j’ai été assez émue à des moments de ma lecture, notamment par ce que raconte Pierre.
Et on se rend compte, en effet, du courage qu’a eu Adrien, pour quitter sa femme, ses filles, sa vie bien installée …
J’avoue que j’ai eu un peu de mal à lâcher le livre, une fois lancée, malgré la “pauvreté” de l’intrigue.
Quant à la fin … je dois dire que je suis un peu restée sur ma faim (sans jeu de mots !)
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