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L’armée du seigneur noir (T1) : Le magicien et le golem – Philippe H. Besancenet

26 février 2012

magiciengolem

machronique
Avant toute chose, je souhaite remercier les Editions Artalys, qui par un partenariat avec le forum Books in wonderland, m’a gentiment envoyé un exemple du livre Le magicien et le golem. Je tiens également à remercier Philippe H.Besancenet, sans qui le livre n’existerait pas et donc sans qui le partenariat n’aurait pas pu avoir lieu.

A première vue, la couverture a quelque chose d’enfantine, et pourtant, elle m’a tout de suite attirée. Les illustrations sont simples, et elle est vraiment plaisante à regarder.

Dès le début du livre (en fait avant même que l’on rentre dans l’histoire, l’auteur nous propose une explication du genre “Fantasy”, et nous dit que celui-ci se découpe en 3 parties :
– la féérie
– la dark fantasy
– l’heroic fantasy
Pour chacun, il nous explique en quoi cela consiste, et termine en nous prévenant que le livre est un peu un mélange de ces 3 genres.

Dès le début du livre, j’ai pu constater ce que j’ai lu sur d’autres chroniques : l’auteur parodie de grands classiques de la littérature fantasy.
On rencontre dès le premier chapitre, Arha, un jeune garçon de 12 ans (on dirait un jeune héros de littérature, à ses débuts), qui se rend chez un magicien vieux à la longue barbe blanche (tiens, là aussi, ça vous rappelle quelqu’un, non ?). Puis, on fait peu à peu connaissance avec ces deux personnages, ainsi qu’avec le meilleur ami d’Arha. Au fur et à mesure, on se rend compte que le livre va être assez drôle ; je dois dire que dès le premier chapitre, j’ai ri (chose rare pour moi, dans le début d’un livre).
Le début se met en place de façon assez simple. Il y a de la description, mais ça passe (pas trop rébarbative, pompeuse, étalée, …). Et puis dès le début (chapitre 1), je dois dire que j’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur : comique. Il nous raconte par exemple une histoire, fâcheuse, je dois dire, qu’a vécu Arha, au début de sa formation avec le magicien.
Pour moi, le seul bémol de ce début de livre (disons plutôt du premier chapitre), est le nombre “trop important” de personnages présentés ; il y en a tout de même 6 ! 

Dès le deuxième chapitre, on commence à rentrer dans le “vive du sujet”, puisque l’auteur évoque une histoire de “malédiction – bénédiction”, qui concerne Arha, et qui, selon son professeur (le vieux magicien) dit que celle-ci remonterait à sa naissance (tiens donc, ça ne vous rappelle pas un sorcier avec une cicatrice en forme d’éclair sur le front ?!).
C’est également dans ce même chapitre que l’on fait connaissance avec un nouveau personnage : Vafner, qui semble est le méchant, diabolique, de l’histoire.

En suivant les aventures de notre apprenti magicien, on commence à comprendre petit à petit cette histoire de bénédiction-malédiction.

Puis, arrive un grand moment dans l’apprentissage d’Arha, puisque son maître Merrelf, part une semaine … sauf que cela dure plus longtemps que prévu, il lui envoie une lettre lui demandant de le rejoindre à une convention de magicien. Si Merrelf ne vient pas le chercher, Arha devra y aller seul … et c’est ce qu’il s’est passé ! Heureusement, il a pu compter sur ses amis, Bressog et Catie.
Entre-temps, nous avons appris ce qu’est un golem … (je n’en dirais pas plus, de sorte de ne pas dévoiler trop de choses).

Commence alors pour Arha et ses amis un long périple en direction de cette convention de magicien. Et là encore, on retrouve une allusion/caricature à un célèbre roman, alors qu’Arha, Bressog et Catie sont dans une auberge/taverne : “Dans un angle de la pièce mal éclairée, un homme encapuchonné tournait fréquemment la tête en direction de leur table”.

Le périple de nos 3 amis ne va pas être dépourvu d’action, et je dois avouer qu’à ce passage, j’ai eu énormément de mal à lâcher le livre ; c’est à peu près à ces pages que j’ai vraiment commencé à apprécier le livre à sa juste valeur, et à me mettre réellement dans l’histoire. Et je dois dire que j’ai énormément apprécié les scènes d’action, dépeintes, encore une fois, avec humour, par l’auteur.

Une fois arrivé sur le lieu de la Convention, Arha découvre qu’il n’est pas au bout de ses surprises, et va alors, aidé de ses amis, toute mettre en œuvre (y compris ses pouvoirs) afin de retrouver Merrelf et te résoudre le mystère dont il est question.

Pour des questions de spoilers, je vais m’arrêter ici, vous laissant sur le suspense de la quête que doit accomplir Arha.
Je dirais simplement qu’Arha n’est pas au bout de ses aventures, et que le lecteur vit les aventures avec Arha, et ressent des émotions fortes avec lui ; eh oui, la façon dont le narrateur raconte l’histoire place le lecteur dans le livre, comme une sorte d’observateur externe à la scène, mais qui apprend à aimer les personnages, et vit l’histoire avec eux.

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En résumé, je dirais donc que ce livre se lit assez facilement, une fois que l’on s’est pris à l’histoire. J’ai beaucoup aimé la narration de l’auteur, qui mélange humeur et qui s’entremêle avec l’histoire, à certains moments de celle-ci.
Les allusions à des oeuvres littéraires magiques sont présentes et relevées d’une touche d’humour : Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, et même Blanche-Neige (avec l’allusion de Bressog aux nains).
D’autre part, la trame de l’histoire, et la caricature de certaines œuvres rendent celle-ci encore plus attrayante.
Bref, un livre que je recommande vraiment et un gros coup de cœur !
J’ai vraiment hâte de poursuivre les aventures d’Arha !

Encore une fois, je tiens à remercier les Editions Artalys ainsi que Serge Papillon, pour ce partenariat ainsi que pour la confiance qu’ils m’ont accordée. Je remercie également Philippe H. Besancenet, pour ce merveilleux livre, qui m’a permis de me réconcilier avec l’univers fantasy.

Une suite ? : L’armée du seigneur noir (Tome 2) : Le secret d’Ozgour le fou.

L’auteur parle du blog sur son site : ici.

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