Il y a maintenant 3 semaines, M6 a lancé la 11e saison de son émission de speed-dating : l’amour est dans le pré. Sur twitter et autres réseaux sociaux, comprenez #ADP. Le principe est simple : des agriculteurs célibataires sont à la recherche du grand amour. Pour cela, ils passent pas plusieurs étapes. Tout d’abord, leur portrait est diffusé en début d’année (en général janvier ou février). Puis les téléspectateurs peuvent leur écrire. Si ces lettres sont retenues par la production (car oui, il ne faut pas cacher que l’équipe se permet un premier tri…), les agriculteurs les découvrent lors de la deuxième étape : l’ouverture du courrier. Il s’agit souvent de moments assez riches en émotions pour eux, mais également pour nous, derrière notre écran, qui commençons à vibrer. Suite à ces missives, les participants choisissent de rencontrer lors d’un speed-dating la(le) ou les prétendant(e)s de leur choix. De ces “entretiens” découlent alors 2 invitations à la ferme.
Et cette année, parmi les agriculteurs participants, nous avons pu découvrir une certaine Julie, 40 ans, qui vit en Alsace-Champagne Ardenne-Lorraine (pour en savoir plus sur elle, rendez-vous sur sa fiche). Je suis certaine que vous n’êtes pas passé à côté des nombreux tweets et autres articles qui se sont déchaînés à son propos, notamment pour sa ressemblance avec l’animatrice Evelyne Thomas.
Mais si aujourd’hui j’ai envie de vous parler d’elle sur le blog ce n’est pas à cause de cette similitude physique, mais par rapport à un tweet que j’ai posté durant l’émission de lundi dernier et qui a suscité pas mal de mention “j’aime” et de retweets.
Ah, Julie. Non, vraiment, ca ne passe pas…!! Comment elle peut être si désagréable..!? #ADP #ADP2016
— Fl3ur de lun3 (@fl3ur_de_lun3) 1 août 2016
Très désagréable lors de la découverte de ses prétendants, elle a continué à m’horripiler tout au long de l’émission, notamment lors de l’arrivée de son premier prétendant qu’elle a traité, avouons-le, un peu comme s’il la dérangeait. Julie semble avoir un fort caractère (et ne s’en cache apparemment pas), pourtant elle m’a énervé à chacun de ses passages, ne semblant pas comprendre le but de sa participation, qui est, rappelons le, de trouver l’amour. Certes la flamme ne naît pas sur commande, mais tout de même. Le pire dans tout ça, étant qu’à l’annonce des prétendants qu’elle a choisi d’inviter, cette agricultrice a quand même dit qu’elle avait hésité à arrêter l’aventure. Dans ce cas, pourquoi ne pas le faire simplement ? Pourquoi infliger à ses prétendants un accueil si peu chaleureux et qui plus est dans un gîte et non chez elle, afin de garder une certaine distance avec eux, nous précise Karine Lemarchand dans la voix of.
Pourtant, j’aime beaucoup cette émission, depuis quelques années déjà (même si j’admets ne pas être un fan de la première heure…), au point d’avoir failli tenter ma chance l’an dernier, après avoir craqué sur le portrait de Jacky, qui semblait être en (quasi) tous points une version masculine de moi-même, d’autant plus qu’il habite dans une région relativement proche de chez moi et que je connais très bien.
Bien que les rencontres soient quelque peu “orchestrées” et ne soient pas naturelles comme il me semble que l’amour doit se construire, il est vrai que chaque lundi soir, cette émission fait rêver et vibrer les téléspectateurs. Et c’est là, je pense, la recette du succès : elle permet de croire en l’amour et en la beauté de la chose. Même si parfois certains agriculteurs sont désabusés par des prétendant(e)s dont la seule aspiration est de passer à la télé (d’où le pré-choix de la production, je pense).
Alors si comme moi vous aimez regarder cette émission pour le bonheur qu’elle procure chaque lundi, n’hésitez pas à me rejoindre sur twitter @fl3ur_de_lun3 ou avec le hashtag #ADP pour des live-tweets.
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